mardi 29 juillet 2014

Turquie 29 juin 2014, Üçağiz/Kekova, Kalkan

Turquie 29 juin 2014, Üçağiz/Kekova, Kalkan

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C’est notre dernier jour sur la côte. Nous sommes sortis en fin de matinée seulement, car tout le monde avait besoin de sommeil. Comme nous avons toujours la voiture de location, nous sommes partis en direction de Kekova. À un moment donné, nous quittons la D400 pour une route qui nous fait traverser des champs, et des villages assez poussiéreux. 

Les paysages champêtres sur la route de Üçağiz
Arrivés au port de Üçağiz, nous avons garé la voiture à l’entrée du village pour visiter l’endroit. Dès notre descente de voiture, un homme est venu nous accueillir, l’air amical, et il nous a proposé d’aller sur l’île de Kekova avec son bateau. Nous nous sommes renseignés sur ses prix, mais nous voulions d’abord manger car nous avions faim.

Quelle expérience éprouvante que de marcher dans ce village portuaire ! Nous étions les seuls touristes, et chaque mètre, nous étions interpellés par des "Hi!", "A boat tour?", "Going to Kevova Island?", "Drinks, diner, not expensive!", "Where are you from?", "Hello my friend!".
Nous n’avions qu’une envie, c’était de reprendre la voiture et d’aller voir ailleurs. Nous avons quand même été boire un verre sur la belle terrasse du Onur Pension (TripAdvisor) donnant sur le port, les seuls à ne pas nous avoir interpellé.
 

Le port de Üçağiz avec les bateaux pour visiter l'île de Kekova
Après un conseil de guerre avec les filles, nous avons décidé de repartir en direction de Kalkan. Certains nous diraient qu’on loupe quelque chose en ne visitant pas l’île de Kekova ou les nombreuses ruines archéologiques de la région entre Antalya et Kaş. C’est un choix délibéré de notre part de ne pas visiter les ruines, après 6 jours en Cappadoce, nous n’avions plus trop envie de visiter de vielles pierres. Quant à Kekova, l’attitude intrusive des villageois nous avait définitivement refroidis.

Vue de Kalkan depuis la D400. Une localité plus touristique que Kaş.
La route D400 qui longe la côte est très belle à conduire. Elle comporte de nombreuses courbes, des montées et des descentes, et longe la côte escarpée avec de très beaux points de vue. Bien sûr, pour l’apprécier, il faut être habitué, par exemple, aux routes de montagnes, comme celles du Valais en Suisse. Dans les Alpes, les escarpements sont encore plus vertigineux, et par conséquent, la D400 ne nous causait aucun problème.

À Kalkan, de nombreux restaurants interpellent les touristes passant devant eux. Cette façon de faire commençait sérieusement à nous énerver. Kalkan est pour cela beaucoup plus touristique que Kaş, les prix sont plus élevés et la ville compte un nombre impressionnant de cafés, restaurants et hôtels.

Les ruelles de Kalkan invitent à la promenade.
Nous ne voulions pas retourner au restaurant Mussakka où nous avions déjà mangé comme des princes trois jour avant. En lisant les cartes des divers restaurants, soit les menus végétariens étaient rares ou pas très originaux, soit les prix étaient un peu trop élevés.

À la fin, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant sans prétention qui proposait de nombreux mezzés végétariens, il s’agit du restaurant Blue Marlin Fish & Meze (TripAdvisor).
Nous avons été conquis par la gentillesse des gens. Ils ne cherchaient pas à nous interpeller, même lorsqu’on regardait leur carte devant leur établissement. De plus, les prix semblaient tout à fait corrects. 


Le fromage de chèvre au four, quel régal !
Nous avons pris des pâtes aux fruits de mer "Seefood", des pâtes au thon "Tuna Fish", un filet de poisson accompagné de frites et d’une grande salade mixte, ainsi qu’un mezzé de fromage de chèvre au four et un mezzé de légumes grillés. Et enfin, une grande bouteille d’eau et deux cappuccinos.

Mezzé de légumes
En entrée, on nous a offert gracieusement trois petits mezzés pour nous faire patienter. Nous nous sommes régalés. Les filles me demandent de souligner que les pâtes "Seefood" étaient très bonnes.
Un point pour souligner la qualité du service : les cappuccinos étaient accompagnés chacun de petits loukoums, ainsi que de quatre biscuits au chocolat à la framboise. Donc quatre biscuits, car nous étions quatre, alors que seulement deux d’entre nous avons pris un café. Le client n’est pas uniquement le consommateur du café, le client c’est l’ensemble des personnes à table !
 

À la recherche du "see food"...
 

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