Turquie 30 juin 2014, Istanbul

Turquie 30 juin 2014, Istanbul

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Ce matin c’est le départ. Après avoir terminé de préparer les bagages, nous les avons descendus devant l’immeuble pour 8h00, heure à laquelle nous avons rendez-vous avec notre chauffeur pour rejoindre l’aéroport d’Antalya. De là, un vol nous amènera à Istanbul pour la troisième et dernière partie de nos vacances.
À 8h13 je téléphone à l’agence de location, car le conducteur ne s’est pas encore manifesté. Nous sommes un peu inquiets, étant donné que nous avions déjà payé le transfert la veille avec la location de notre voiture, et que nous n’avions pas de plan B. La personne au bout du fil me dit qu’elle va vérifier… et j’attends encore 5 bonnes minutes avant de voir enfin arriver notre conducteur, ouf ! Heureusement, que j’avais demandé de partir à 8h et non à 8h30 afin d’avoir un peu d’avance à l’aéroport.

Le trajet de 3h30 s’est bien déroulé, avec une halte pour faire un pause et boire un jus d’orange à mi-chemin. Le conducteur nous a déposés devant l’entrée des vols domestiques de l’aéroport d’Antalya, et je lui ai laissé un pourboire car il nous a conduits vite et bien.
Il y a chaque jour un nombre impressionnant de vols entre Antalya et Istanbul. Il a duré 1h20 et nous n’avons rien vu passer. Après le décollage, nous avons eu droit à un panier repas avec une portion de haricots à la tomate, un sandwich au fromage et un pavé au chocolat, en plus d’une boisson. Vraiment, nous avons toujours été satisfaits des vols avec Turkish Airlines !

Un appartement propre et spacieux avec une kitchenette

Avant notre départ en Turquie, nous avions réservé au dernier moment un logement à Istanbul. Il s’agissait du Garan Apartments (Booking) dans le quartier nord de Beyoğlu. 

C’est un appartement composé de deux chambres, salon, kitchenette et salle de bain. Coût 365 euros (443 fr. suisses) pour 5 nuits, et 55 euros (66 fr.) pour les transferts privés aéroport-hôtel et retour. Nous avons toujours eu recours aux transferts vers les hôtels, c’est tellement pratique et ça nous enlève tellement de soucis.


Arrivés à notre appartement, le responsable nous a fait immédiatement payer pour toute la durée du séjour. Je n’avais pas prévu ça, car en général, je payais toujours lors du départ. Du coup, je me retrouverais "à sec" et avait besoin de refaire le plein d’argent auprès d’un distributeur automatique de billets.
L’appartement est sympa, bien qu’un peu excentré, mais ce n’est pas grave car nous aimons marcher et à pied cela prend seulement 10 minutes pour atteindre la célèbre place Taksim.  

Le parc près de la place Taksim, objet de conflit entre la population et la ville

Après avoir pris possession de notre appartement, nous sommes sortis en ville afin de prendre le pouls d’Istanbul. Enfin, c’est plus vite dit que fait, sachant qu’Istanbul est peut-être la plus grande mégalopole du monde avec 17 millions d’habitants, soit plus du double de la population suisse, et en surface, plus de 50 fois la ville de Paris…
Nous avons été impressionnés par le monde qui se trouvait en ville, sur la place et dans les avenues. Ce qui frappe au premier abord c’est l’aspect bigarré de la population, il y a de tout, des femmes plus ou moins voilée ou alors super modernes, à talons hauts, des hommes cravatés, des jeunes branchés, des hippies jouant de la musique, des personnes âgées, des religieux, des mendiants, etc. Et tout ce monde vivait ensemble dans cette ville très cosmopolite.

Depuis la place Taksim, nous avons parcouru l’avenue İstiklal (TripAdvisor), où nous avons été frappés par le nombre de boutiques de mode, de chaussures, de restaurants, etc., ainsi que par la marée humaine qui défilait dans les deux sens sur cette artère.

L’avenue İstiklal, longue de plus de 2 km, est une véritable artère urbaine

Arrivés au bas de cette avenue, un groupe de personnes manifestaient avec des banderoles, et à cent mètres de là, la police et les véhicules anti-émeute, lourdement armés, étaient prêt à intervenir. Nous nous sommes dépêchés de passer notre chemin afin de ne pas nous retrouver mal placés, au mauvais moment, au mauvais endroit… Cela nous a rappelé que la Turquie fait face, ces derniers temps, à des crises internes politiques et sociétales qui ont produit des confrontations assez musclées.

Un tramway pittoresque parcours l’avenue İstiklal

Arrivés vers la station de Tünel, nous nous sommes rendus au restaurant Journey (TripAdvisor) pour le repas du soir. Il est cité par Lonely Planet pour offrir quelques bons plats végétariens. Nous avons pris deux pizzas au pesto, un plat méditerranéen, une assiette de légumes verts avec de la semoule à la coco, ainsi que deux grandes bouteilles d’eau. Assez bon, sans que ce soit transcendant.
 

Une pizza originale, dans un cadre original au restaurant Journey