lundi 28 juillet 2014

Turquie 28 juin 2014, Kaş, Patara

Turquie 28 juin 2014, Kaş, Patara

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Le matin, je demande à notre hébergeur pour louer un véhicule. Il fait un coup de fil et m’informe que l’agence de location amènera un véhicule vers 10h00 devant l'immeuble. Coût 60 TL (€20, Fr.24) par jour pour 2 jours, soit 120 TL, assurance incluse. C’est un prix très raisonnable et nous prenons le véhicule, un modèle Fiat, pour 2 jours.

La voiture permet d'accéder à des endroits idylliques sur la péninsule de Kaş
L’agence est la même qui nous avait véhiculé depuis la station de bus d’Antalya vers Kaş : Tunahan Tourism Transport Car RentalCo..

Du coup, j’ai demandé à l’employé de l’agence au sujet du transfert de Kaş vers Antalya Airport. Il m’a proposé de passer le matin du départ à 8h30. Coût 200 TL (€66, Fr.81). L’affaire est faite. Nous nous étions renseignés auprès d’un taxi qui demandait 100 euros, ainsi qu’auprès des bus, mais aucun d’entre eux n’allait directement à l’aéroport. Donc, le transfert privé nous convenait bien, direct et à un prix raisonnable.

Peu après nous partions faire le tour de la péninsule de Kaş. Nous avions découvert grâce à Google Maps que dans sa partie la plus étroite, une centaine de mètres, la route passait entre deux plages assez sympathiques. L’eau était claire, agréable pour nager et pour découvrir quelques bans de petits poissons près des rochers. Il s’agit d’une petite plage fréquentée principalement par les locaux. De l’autre côté de la route, la seconde plage donne sur la nouvelle marina. L’eau est plus calme. Un club de voile à proximité propose des locations de bateaux et des cours donnés par un moniteur. Coût 42 euros (50 francs suisses) par personne, pour 4 personnes avec moniteur pendant 2 heures.

Péninsule de Kaş et ses plages-pontons
Vers midi, nous reprenions la voiture et la route D400 en direction de la plage de Patara, 10 km à l’est de Kalkan.
Sur la route, nous avons pu admirer à loisir la côte lycienne et la splendide couleur bleue de la mer. Avant d’arriver à la fameuse plage de Kaputaş, nous nous sommes arrêtés vers une petite cahute afin de nous désaltérer.

Superbes couleurs de la côte lycienne
L'endroit, très simple, est tenu par une famille de bergers qui s’en sortent en offrant des plats de poissons pêchés par eux-mêmes, et des boissons aux voyageurs de passages. Nous avons eu une discussion intéressante avec le fils de la famille qui nous a dit en substance que tout devient cher en Turquie. Lui-même gagne moins de 300 euros par mois et doit, pour cela, travailler 18 heures par jour. Il considère que la volonté de la Turquie d’adhérer à l’union européenne est un non-sens car cela va faire fortement augmenter le coût de la vie (en cela il n’a pas tort). 

De moins en moins de jeunes désirent travailler dans l’agriculture et l’élevage, et préfèrent être chauffeurs, avoir un restaurant ou travailler pour le tourisme. Malheureusement, ce constat est également valable pour bien d'autres pays, dont la Suisse. Nous lui avons commandé 4 jus d’oranges, qu’il a pressé à la force du poignet et nous a demandé seulement 16 TL (€5.30, Fr.6.50). 

Depuis la cahute, nous avons pu prendre en photo la plage de Kaputaş depuis un angle de vue différent qui montre bien sa situation particulière entre deux formations rocheuses.

La plage de sable de Kaputaş est un site d'exception sur la côte habituellement rocheuse
Vous passerez un bon moment sur la plage de Kaputaş
Patara est un site archéologique et la plus grande plage de sable fin de Turquie. L’entrée au site est de 5 TL (€1.65, Fr.2.0) par personne, même si l’on ne veut accéder qu’à la plage.

Le site de Patara est un site archéologique d'importance. Vous pouvez prendre le temps de vous promener tout en visitant les diverses ruines romaines. À l'exemple de cette triple arche romaine dédiée au gouverneur provincial Mettius Modestus et sa famille, construite vers l'an 100.

Une triple arche romaine, construite en l'an 100
Le passage vers la plage de Patara
Le vent se levant généralement l’après-midi, à notre arrivée vers 16h00, la mer offrait de belles vagues. Nous pouvions pénétrer jusqu’à une centaine de mètres sans perdre le fond, en fait jusqu’aux bouées. Nous avons pris beaucoup de plaisir à jouer avec les vagues, à se laisser emporter, dériver, gifler par ces vagues qui arrivaient avec plus ou moins de force.
Dès 19h00, la plage est fermée, car elle est alors réservée aux tortues. C’est en effet un rare site de nidification de tortues.

La plage semble s'étendre à l'infini
Dans l'après-midi, la mer, peu profonde, offrait de belles vagues

Jeu d'ombre de la "déesse Patara"
De retour à Kaş, après une douche obligatoire et les soins indispensables pour soigner nos coups de soleil (hou la la…), nous sommes retournés au restaurant Bi Lokma

Nous avons commandé deux plats de böreks au fromage, deux plats de raviolis maison aux épinards, deux portions de frites, ainsi qu’une grande bouteille d’eau et une bière Tuborg (ce qui nous change des éternelles Efes). Cuisine végétarienne délicieuse, petit mezzé en entrée offert gracieusement, service efficace. Coût 80 TL (€26, Fr.32). 

Après un dernier café sur une terrasse afin de profiter de cette soirée rafraîchissante pour notre peau cuite par la journée, nous regagnons notre appartement, tandis que les filles s’offrent une soirée en ville entre sœurs. Nous n'en saurons pas plus.

Rochers vus depuis la plage de Patara, aux couleurs du soleil couchant

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